Dès le 19e siècle, des scientifiques ont commencé à répandre la nouvelle selon laquelle le régime végétalien aurait pour conséquence que l'homme ne pourrait pas faire de sport. Nous tirerions notre énergie de la viande. L'un de ces scientifiques était le chimiste allemand Justus Liebig. Sa théorie a été entendue dans le monde entier. 

Pourtant, dès le milieu des années 1900, les athlètes végétariens faisaient la une des journaux en remportant des victoires importantes lors de compétitions majeures. L'un d'entre eux était l'athlète Carl Lewis. En 1999, il a été nommé athlète du siècle. Et ce à juste titre. En effet, il est parvenu à remporter neuf victoires olympiques. A l'âge de 30 ans, il est passé du statut de végétarien à celui de végétalien et a ensuite établi ses meilleurs temps personnels. À un âge où la plupart des sportifs de haut niveau mettent un terme à leur carrière.

Morgan Mitchell est double championne australienne du 400 m et a participé aux Jeux olympiques de 2016. Bien qu'elle ait toujours veillé à une alimentation saine, elle n'a commencé à devenir végétalienne qu'au cours de sa carrière. Ses conclusions :

- Une augmentation significative du niveau d'énergie

- Les taux de fer et de B12 étaient excellents malgré le régime végétalien

- A terminé sa saison invaincue

- Nouvelle victoire lors des championnats nationaux

L'alimentation végétalienne a encore augmenté ses performances d'un cran, car elle a pu s'entraîner davantage grâce à une régénération plus rapide.

Selon "The Game Changers", il existe une idée fausse générale selon laquelle nous devrions nous procurer des protéines à partir de la chair animale. En effet, la viande serait une excellente source de protéines. Mais en réalité, selon les experts, les animaux ne devraient servir que d'intermédiaires. Prenons l'exemple de la vache. Tout comme nous, les humains, elle ne produit pas ses propres protéines. Les protéines que l'on retrouve ensuite dans sa viande proviennent donc de l'alimentation de l'animal. Et il est bien connu que les vaches ne mangent pas de viande, mais sont des herbivores.

Si quelqu'un prétend que les végétaliens ne peuvent pas consommer suffisamment de protéines ou seulement les mauvaises protéines grâce à des sources végétales, il se trompe. 200 grammes de lentilles ou un sandwich au beurre de cacahuètes contiennent autant de protéines que 90 grammes de bœuf ou trois gros œufs de poule. Selon la science, la manière dont on consomme les protéines n'a pas d'importance. Seule la quantité compte.

Dire qu'il faut manger de la viande pour être fort, c'est une connerie. Cela devrait être clair entre-temps. Mais Patrik Baboumian est la meilleure preuve que les végétaliens peuvent aussi être forts. Car il est l'un des hommes les plus forts du monde. 

Si le sujet vous intéresse et que vous souhaitez en savoir plus sur l'alimentation végétalienne dans le sport, n'hésitez pas à nous en faire part. Vous recevrez alors une autre partie de cette série. Si vous avez d'autres propositions de thèmes, n'hésitez pas à nous les transmettre par e-mail ([email protected]) et nous les traiterons le plus rapidement possible. Comme toujours, voici quelques propositions de repas végétaliens en rapport avec le blog.